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NOUVEAUX TABLEAU
François Desportes a toujours peint les chiens préférés des Rois. Nombreux sont les tableaux qui les représentent. Louis XIV et Louis XV lui ont commandé de nombreux portraits de leurs chiens favoris. Le peintre suivait notamment Louis XIV à la chasse et dessinait sur les lieux de chasse les attitudes des chiens du roi.
Les Chiens de Louis XIV
Titre : Bonne, Nonne et Pomme, chiennes de la meute de Louis XIV, chassant
Autre titre : Bonne, Nonne et Ponne en arrêt devant des perdrix
Peint vers 1702 sur toile.
Dimensions : Hauteur 1.62m ; Largeur 2m
Ce portrait fait partie des quatre dessus-de-porte commandés en 1702 pour l'antichambre de l'appartement du roi au château de Marly.
Affectataire : Musée du Louvre, Département des Peintures.
Dépôt au Musée de la Chasse et de la Nature de Paris en 1967.
Titre : Diane et Blonde, chiennes de la meute de Louis XIV, chassant
Autre titre : Diane et Blonde, chiennes de la meute de Louis XIV, chassant le faisan
Peint vers 1702 sur toile.
Dimensions : Hauteur 1.62m ; Largeur 2m
Ce portrait fait partie des quatre dessus-de-porte commandés en 1702 pour l'antichambre de l'appartement du roi au château de Marly.
Affectataire : Musée du Louvre, Département des Peintures
Dépôt au Musée de la Chasse et de la Nature de Paris
Les chiens de louis XIV
Pompée et Florissant, chiens de la meute de Louis XV
Peint vers 1738-1739 sur toile.
Dimensions : hauteur 1.71 m ; largeur 1.41 m
Ce portrait a été commandé par Louis XV à François Desportes pour être placé en dessus-de-porte dans les appartements du Roi à Compiègne (cabinet du jeu); payé 1000 livres par ordonnance de paiement du 8 juillet 1739 et installé dans la galerie des Chasses du Château de Compiègne jusqu'en 1837.
Affectataire : Musée du Louvre, Département des Peintures
Dépôt au Musée national du Château de Compiègne depuis 1956.
Zerbine et Jemite, chiens de Louis XV
Deux chiens épagneuls, l'un tenant une perdrix, l'autre poursuivant des oiseaux aquatiques
Deux chiens épagneuls, l'un tenant une perdrix, l'autre poursuivant des oiseaux aquatiques.
Peint en 1739 sur toile.
Dimensions : hauteur 1.88 m ; largeur 1.50 m
Commandé par Louis XV à François Desportes pour être placé en dessus-de-porte dans les appartements du Roi à Compiègne (cabinet du jeu), exécuté en 1738-1739 ; payé 1000 livres par ordonnance de paiement du 8 juillet 1739 et installé dans la galerie des Chasses.
Affectataire : Musée du Louvre, Département des Peintures
Dépôt au Musée national du Château de Compiègne en 1922
Les scènes de chasse
Ces scènes ont été inspirées des actions de chasse que le peintre suivait de près aux côtés du roi.
Titre : Cerf aux abois
Ce tableau représente un cerf attaqué par six chiens de chasse à l'orée d'un bois.
Huile sur toile peint en 1729.
Dimensions : hauteur 1.02 m ; largeur 1.35 m
Commande des Bâtiments du roi pour le nouveau cabinet aménagé pour Louis XV au troisième étage du château de Versailles, la peinture est conservée au musée de l'Histoire de France, à Versailles. Achetée de gré à gré à un particulier le 29 octobre 2007, elle avait préalablement été déclarée trésor national le 28 septembre 2004.
Affectataire : Musée de l'Histoire de France
Protection : Déclaré Trésor national depuis 2004
Titre : Cerf aux abois atteint par la meute, dit aussi hallali de cerf
Peint sur toile aux XVIIIe siècle
Dimensions : hauteur 2.87 m ; largeur 3.14 m
Ce tableau, commandé pour la salle des Buffets du château de Choisy est une œuvre ultime puisque l'artiste meurt quelques mois après son exécution, à 82 ans.
Il représente l'avant-garde d'une meute de quinze chiens assaillant un cerf dont la larme assimile ses souffrances à des émotions proches des réactions humaines.
Desportes a décrit chaque animal en une série de portraits individualisés avec précision par la variété des attitudes, la couleur des pelages, et le rôle tenu par chacun. La scène de chasse au premier plan contraste avec le paysage serein et la lumière de petit matin au second plan.
Affectataire : Musée du Louvre, Département des Peintures
Dépôt au Musée de Grenoble
Titre : Sanglier faisant tête aux chiens
Autre titre : Sanglier assailli par huit chiens
Vu de face et acculé à un tronc d'arbre, le sanglier fait tête à six chiens. Un septième derrière l'arbre passe sa tête entre deux branches, et mord le sanglier sur le dos.
Peint sur toile en 1702.
Dimensions : hauteur 2.60 m ; largeur 2 m
Commandé en 1702 par le Grand Dauphin pour la galerie de communication entre le château vieux et le château neuf de Meudon ; payé 3200 livres avec les quatre autres.
L'œuvre fût envoyé au château de Fontainebleau en 1848.
Affectataire : Musée du Louvre, Département des Peintures
Dépôt au Musée national du château de Fontainebleau
Le débuché du cerf
Peint sur toile en 1719
Dimensions : hauteur 2,27 m ; largeur 2,90 m
Exécuté pour le duc de Bourbon pour l'appartement du Roi au château de Chantilly.
L'artiste instaure un véritable dialogue entre la nature et les animaux. Le tronc d'arbre s'impose par sa majesté et répond dans sa courbure au corps du cerf.
Avec une pointe d'humour, Desportes a doté son arbre de deux branches dont la forme évoque les bois de l'animal.
Affectataire : Musée du Louvre, Département des Peintures
Dépôt au Musée de la vénerie, Senlis
Les natures mortes
François Desportes réalisa de nombreux décors pour des résidences royales, parmi lesquels des natures mortes d'apparat, la reproduction des saisons de l'année caractérisées par les différentes productions de la nature, en fruits, fleurs, légumes et gibier.
Titre : Nature morte au paon
Ce tableau exécuté pour décorer l'hôtel du Duc d'Antin à Paris mêle ici l'architecture classique, le paysage, la sculpture et la nature morte. La balustrade, qui coupe le tableau en deux parties presque égales, lui confère un aspect théâtral que vient renforcer la lourde draperie rouge. Les bas-reliefs, qui s'inspirent de la manière du sculpteur François Duquesnoy, représentent des centaures enlevant des jeunes femmes. Différents animaux, tels que le singe et l'ara, introduisent la note d'exotisme habituelle à ce genre de décor.
Le rendu des matières, le soyeux des étoffes, la transparence des raisins, le traitement du pelage du singe et du plumage du paon témoignent des origines nordiques de la culture artistique du peintre.
Huile sur toile peint en 1714.
Dimensions : hauteur 2.05 m ; largeur 1.80 m
Ce tableau est un don de l'Etat en 1799.
Affectataire : Musée du Louvre, Département des Peintures
Dépôt au Musée des Beaux-Arts de Lyon
Titre : Nature morte au trophée de gibier, fruits et perroquet sur fond de niche
Peint en 1716 sur toile pour le régent Philippe d'Orléans.
Dimensions : hauteur 102.5 cm ; largeur 83 cm
De format vertical, cette nature morte représente du gibier suspendu au-dessus de piles de fruits sur l'une desquelles s'est niché un perroquet jaco. Le motif du dauphin qui apparaît à l'arrière-plan pourrait être une allusion à Marie-Louise-Élisabeth d'Orléans, fille du régent et veuve de Charles de France, lui-même fils du Grand Dauphin.
Considérée comme le chef-d'œuvre de l'artiste, la peinture est conservée à la Fondation Bemberg. Cette peinture fut acquise aux enchères en 2020 pour 2 millions d'euros pour compléter l'ancienne collection privée de Georges Bemberg (1915-2011 collectionneur d'art et mécène Argentin).
Titre : Nature morte aux fruits et aux gibiers
Huile sur toile peint en 1706
Dimensions : hauteur 1.04 m ; largeur 0.97 m
Sur une desserte en marbre, on distingue une coupe en porcelaine contenant des pêches entourées de raisin blanc et de prunes disséminées à même le marbre. A côté d'un lièvre pendu par les pattes dont le corps et la tête repose sur un coin de l'entablement, deux perdrix pendues par un ruban en haut de la desserte achèvent la composition.
Dépôt au Musée du Havre
Une reproduction est exposée à la salle de la Forge à Champigneulle.
Etudes et dessins
François Desportes fit de nombreuses études animalières et de plantes. Esquisses et dessins du peintre ont été acquis en 1784 par Louis XVI comme sources d'inspiration pour les décors des céramiques de la Manufacture de Sèvres.
Titre : Etude d'âne
Huile sur papier, XVIIIe siècle.
Dimensions : hauteur : 0.252 m ; largeur : 0.467 m
Affectataire : Dépôt de la Manufacture nationale de Sèvres
Dépositaire : Lille, Palais des Beaux-Arts
Titre : Etude d'animaux
Huile sur papier, 1692-1693.
Dimensions : hauteur : 60 cm ; largeur : 48 cm.
Cette étude d'animaux a été utilisée dès 1740 pour la réalisation des cartons de la tapisserie des Nouvelles Indes, en particulier les tentures de L'Eléphant, Cheval Isabelle, Les pêcheurs indiens, réalisée par la Manufacture des Gobelins.
Affectataire : Dépôt de la Manufacture nationale de Sèvres
Dépositaire : Lille, Palais des Beaux-Arts
Titre : Fleurs de genêts et de chèvrefeuille
Dessin
Dimensions : Hauteur : 0.3 m ; Largeur : 0.46 m
Affectataire : Dépôt de la Manufacture nationale de Sèvres
Titre : Tigre marchant vers la droite
Dessin fait à partir de trois crayons sur papier bistre.
Dimensions : hauteur 39.1 cm ; largeur 56.7 cm
Ce dessin aurait été commandé par la princesse de Croÿ-Dulmen.
Don a été fait de ce dessin au musée du Louvre
Visible au département des arts graphiques du Musée du Louvre
Les paysages
Moins connus pour ce type de travaux, François Desportes a également peint des paysages d'après nature.
Dessin
Titre : Etude de paysage
Huile sur papier marouflé sur bois
XVIIème siècle
Dimensions : hauteur 0.29 m ; longueur : 0.52 m
Affectataire : Manufacture de Sèvres
Dépôt : Palais des Beaux-Arts de Lille
Titre : Etang dans la forêt
Huile sur papier
Dimensions : Hauteur : 0.33 m ; Largeur : 0.52 m
Manufacture de Sèvres
Titre : Etude de paysage
Peinture à l'huile sur papier marouflé sur bois
XVIIIème siècle
Hauteur en cm : 32 ; L. cm : 53
Affectataire : Manufacture de Sèvres
Dépôt : Palais des Beaux-Arts de Lille
La représentation de l'exotisme
Des ménageries existaient en France dès le Moyen-Age et on observe déjà dans les tapisseries de l'époque la représentation de singes, animaux fort appréciés des princes. Il faudra cependant attendre Louis XIV et la ménagerie royale de Versailles, conçue comme un lieu de prestige, de découverte et d'émerveillement, pour trouver en France une " collection " conséquente d'animaux exotiques et sauvages. Ainsi, dès qu'il arrivait quelque oiseau rare pour la ménagerie, le roi les envoyait au peintre pour les peindre.
Titre : Oiseaux exotiques
Huile sur toile peinte en 1734.
Dimensions : hauteur : 0,975 m ; largeur : 1,24 m
Cette toile représente différentes espèces exotiques et sauvages : pélican, canard, échassier, rapace sur un fond de paysage composé de palmier, roseau, montagne et nappe d'eau.
Autre titre : Le Zèbre
Carton de tapisserie pour la Tenture des Nouvelles Indes réalisé en 1737.
Dimensions : hauteur : 3.75 m ; largeur : 5.25 m
François Desportes restaura les cartons des " Petites Indes " et réalisa les cartons des " Nouvelles Indes " entre 1737 et 1741. Elles eurent un grand succès et furent tissées quatorze fois entre 1740 et 1800.
Conservé au Musée d'art et archéologie, Guéret, France.
Titre : Tigres royales et casoars
Avant 1743 - huile sur carton
Dimensions : 41 X 28 cm
Les tigres du Bengale étaient des vedettes incontestables des ménageries royales dans la seconde moitié du XVIIIe siècle
Pour l'anecdote, Louis XIV refusa le premier tigre qu'on lui offrit en 1702 en raison des frais occasionnés par le voyage et le futur entretien d'un tel animal. Embarqué pour de longs mois sur un vaisseau de la Compagnie des Indes, nourri (il dévorait environ 200 moutons le temps de la traversée), le tigre était ensuite acheminé par la route depuis Lorient, siège de la Compagnie des Indes, jusqu'à Versailles.
Réalisée à partir de l'observation des animaux exotiques que François Desportes avait pu mener d'après nature, la scène réunit un tigre dessiné sur le vif au crayon, des castors effrayés par le fauve, un singe indifférent à la scène, ainsi que deux oiseaux aux couleurs chatoyantes. La présence d'une aigrette royale est peut-être une référence discrète à la fameuse ménagerie de Versailles.
François DESPORTES
Titre : Autoportrait de l'artiste en chasseur, 1733
Le 18 mai 1997, son autoportrait est offert à la commune de Champigneulle par l'un de ses descendants, Christophe Desportes, en souvenir de l'artiste.
Cette œuvre est exposée à la mairie.
Visite possible sur demande.
Huile sur toile, 1699
Dimensions : H 1.97m ; L 1.63m
Affectataire : Musée du Louvre, Département des Peintures
Nous avons pu obtenir en février 2015 un nouveau cliché d'un tableau de François DESPORTES.
" Gibiers et fruits de 1706 exposé au musé du Havre "
Nous en avons fait une reproduction qui est exposée dans la salle de La Forge.
Le peintre "FRANCOIS DESPORTES"
François DESPORTES , l’un des plus grands peintres français du siècle de Louis XIV et de Louis XV est né le 16 février 1661 à Champigneulle. A 12 ans, son talent d’artiste peintre se précise. En 1692, il part pour la Pologne et peint les portraits du roi SOBIESKI, de la reine et des princes polonais. En 1696, revenu à Paris, il abandonne la peinture des portraits et s’attache à représenter les scènes de chasse et les animaux. 1er Août 1699, DESPORTES est reçu à l’Académie de peinture, avec son portrait en chasseur.
Ses toiles représentant les chiennes favorites de Louis XIV sont conservées au Musée du Louvre. En 1712, l’artiste part pour six mois travailler en Angleterre, où ses oeuvres sont particulièrement recherchées.
François DESPORTES mourut à Paris le 20 avril 1743. Ses toiles ornent aujourd’hui tous les Musées des capitales de l’Europe.
Le 18 Mai 1997, un autoportrait est offert à la commune de Champigneulle par l’un de ses descendants, Chistophe DESPORTES, en souvenir de l’artiste.
Cette oeuvre est exposée à la mairie.
Visite possible sur demande.
Des photos des toiles de François Desportes sont visibles à la salle des fêtes de La Forge.
Blonde et Diane (1702) du musée de la chasse et pêche de Paris
Le débuché du cerf (1718) du musée des beaux Arts de Rouen
Chienne blanche du Roi du musée de la chasse et pêche de Paris
Chien de meute du musée de la chasse et pêche de Paris
La ménagerie Royale du musée de la chasse et pêche de Paris
Chien au buisson de roses du musée de la chasse et pêche de Paris
Loup poursuivi par 3 chiens (1700-1701) du musée du Louvre
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